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Le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) est devenu incontournable pour les entreprises et artisans qui souhaitent se positionner dans le secteur de la rénovation énergétique et des énergies renouvelables. Créé en 2011, ce label certifie la compétence des professionnels dans la réalisation de travaux liés à l’efficacité énergétique. Il est également nécessaire pour permettre à vos clients de bénéficier des aides financières telles que MaPrimeRénov’ ou l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ). Suivez ce guide détaillé pour comprendre les étapes nécessaires à l’obtention du label RGE.
La première étape pour obtenir le label RGE consiste à sélectionner un organisme de qualification agréé par l’État et accrédité par le Comité français d’accréditation (Cofrac). En fonction de votre domaine d’activité, vous pouvez opter pour l’un des organismes suivants :
Le choix de l’organisme doit correspondre à votre activité principale et aux types de travaux que vous réalisez, car cela déterminera le contenu des audits et la formation nécessaires.
Une fois l’organisme choisi, il est impératif qu’au moins une personne au sein de l’entreprise suive une formation spécifique pour devenir le référent technique. Cette formation, d’une durée de 2 à 3 jours, couvre les aspects techniques, réglementaires et normatifs des travaux de rénovation énergétique. Elle est essentielle pour garantir la qualité des prestations et répondre aux exigences du label RGE. Le référent technique formé sera responsable de la conformité des chantiers réalisés par l’entreprise.
La constitution du dossier de candidature est une étape cruciale pour obtenir la certification RGE. Voici les pièces à inclure :
Un dossier complet et bien documenté augmente vos chances d’obtenir rapidement la certification.
Une fois le dossier constitué, il doit être soumis à l’organisme de qualification. Le délai de traitement varie généralement entre 1 et 2 mois. L’organisme examinera la conformité des documents et pourra, si nécessaire, demander des compléments ou des corrections. Cette phase d’instruction est cruciale, car elle détermine la validation ou non de votre candidature.
Après l’obtention du label RGE, des audits de qualité sont réalisés sur certains chantiers de l’entreprise. Au cours des quatre années de validité du label, deux audits seront effectués pour vérifier la conformité des travaux par rapport aux exigences du label. Ces audits sont menés par l’organisme de certification et sont essentiels pour le maintien de votre qualification. Ils visent à garantir que les prestations respectent les règles de l’art et les standards de qualité.
Le label RGE doit être renouvelé tous les quatre ans. Cependant, pour garantir la continuité de la certification, un contrôle annuel est mis en place. Ce contrôle vérifie que les moyens humains, techniques et financiers de l’entreprise sont toujours conformes. De plus, un audit sur chantier est réalisé dans les deux ans suivant l’obtention du label pour s’assurer de la qualité des travaux réalisés.
L’obtention du label RGE engendre des coûts qui varient selon la taille de l’entreprise et la certification demandée. Voici une estimation des frais à prévoir :
Le label RGE est bien plus qu’une simple certification. C’est un gage de qualité et un véritable atout pour les entreprises souhaitant se positionner sur le marché de la rénovation énergétique et des énergies renouvelables. Suivre les étapes de ce guide vous permettra d’obtenir le label, d’assurer la satisfaction de vos clients et de profiter des nombreux avantages liés à cette qualification. Ne négligez pas l’importance de ce label dans la pérennité de votre entreprise et dans votre contribution à la transition énergétique.
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